jeudi 23 septembre 2010
mardi 13 avril 2010
Merci Michel Chartrand
" Nous sommes nés pour le bonheur, pour vivre en société et rendre service aux autres. Se connaître soi-même, c'est savoir que le bonheur vient de notre vie en société."
Michel Chartrand
mardi 23 mars 2010
J'approuve entièrement.
MESSAGE QUÉBÉCOIS
par Suzanne Lebeau
Petite, j’ai découvert le théâtre dans mes jeux. Je jouais ce que j’avais observé et ce que j’imaginais. Je jouais pour comprendre les mécanismes qui régissent les relations des hommes entre eux, en les défaisant et en les refaisant. Je jouais pour décider si j’allais me conformer ou refuser ces règles. Je jouais pour intérioriser le monde extérieur, le critiquer, le réinventer. En fait, je jouais pour me découvrir moi-même et découvrir mon rapport au monde.
Devenue grande, j’ai continué à jouer pour comprendre ce monde que je ne comprenais toujours pas, bouleversée de constater à quel point, le théâtre est, de tous les arts, celui qui ressemble le plus à la vie. Il est contradictoire, paradoxal, tous les jours différent, dans un équilibre étrangement précaire entre l’intime et le collectif, la matière et l’humain, le provisoire et le définitif.
Il germe dans l’intimité la plus profonde, naît du désir secret de trouver les mots, les images pour dire, rire, crier, se réjouir, s’indigner, pleurer. Étrangement, pour toucher cet autre qui est là devant, le théâtre a besoin de la médiation du collectif : de la scène, où le travail est d’équipe, et de la salle, une société en miniature. Il a beaucoup changé de forme à travers les siècles. Classique ou romantique, moderne ou contemporain, il est d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, grotesque ou burlesque, tragique ou dramatique, pour adultes ou pour enfants...il est et sera toujours le témoignage d’un homme devant d’autres hommes, aussi grands dans leurs espoirs que mortels dans leur finalité. Le théâtre a changé au rythme de la technologie, parole qui s’inscrit dans l’époque qui la porte. Il s’est éclairé de suif, de bougie ou de pétrole. Il brille aujourd’hui comme un feu d’artifice, joue de la lumière et de l’ombre avec une science qui n’a d’égal que les outils que le siècle lui donne... Pourtant, la technologie la plus sophistiquée ne pourra jamais égaler l’accent de vérité et la force que donnent le sens et l’urgence de dire. C’est la parole directe d’un seul qui prend le risque de partager avec d’autres sa vision du monde qui garde le théâtre aussi vivant qu’aux premiers jours.
L’actualité le confirme.
Nous sommes en temps de crise et le soutien public coupe les vivres.
Le public se serre la ceinture.
Pourtant...Jamais on n’a vu une relève aussi courageuse, vigoureuse envahir les lieux du privé et du public pour le rejoindre ce public.
À 2, à 4, à 10, les artistes du théâtre font vivre et vibrer une entrée, un couloir, des chaises droites et dures.
Provisoire, dans les moyens qu’on lui donne, provisoire dans sa manière de se réinventer soir après soir, aussi provisoire que la vie et l’humeur quotidiennes, le théâtre est définitif dans le besoin que nous avons de dire et de partager.
par Suzanne Lebeau
Petite, j’ai découvert le théâtre dans mes jeux. Je jouais ce que j’avais observé et ce que j’imaginais. Je jouais pour comprendre les mécanismes qui régissent les relations des hommes entre eux, en les défaisant et en les refaisant. Je jouais pour décider si j’allais me conformer ou refuser ces règles. Je jouais pour intérioriser le monde extérieur, le critiquer, le réinventer. En fait, je jouais pour me découvrir moi-même et découvrir mon rapport au monde.
Devenue grande, j’ai continué à jouer pour comprendre ce monde que je ne comprenais toujours pas, bouleversée de constater à quel point, le théâtre est, de tous les arts, celui qui ressemble le plus à la vie. Il est contradictoire, paradoxal, tous les jours différent, dans un équilibre étrangement précaire entre l’intime et le collectif, la matière et l’humain, le provisoire et le définitif.
Il germe dans l’intimité la plus profonde, naît du désir secret de trouver les mots, les images pour dire, rire, crier, se réjouir, s’indigner, pleurer. Étrangement, pour toucher cet autre qui est là devant, le théâtre a besoin de la médiation du collectif : de la scène, où le travail est d’équipe, et de la salle, une société en miniature. Il a beaucoup changé de forme à travers les siècles. Classique ou romantique, moderne ou contemporain, il est d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, grotesque ou burlesque, tragique ou dramatique, pour adultes ou pour enfants...il est et sera toujours le témoignage d’un homme devant d’autres hommes, aussi grands dans leurs espoirs que mortels dans leur finalité. Le théâtre a changé au rythme de la technologie, parole qui s’inscrit dans l’époque qui la porte. Il s’est éclairé de suif, de bougie ou de pétrole. Il brille aujourd’hui comme un feu d’artifice, joue de la lumière et de l’ombre avec une science qui n’a d’égal que les outils que le siècle lui donne... Pourtant, la technologie la plus sophistiquée ne pourra jamais égaler l’accent de vérité et la force que donnent le sens et l’urgence de dire. C’est la parole directe d’un seul qui prend le risque de partager avec d’autres sa vision du monde qui garde le théâtre aussi vivant qu’aux premiers jours.
L’actualité le confirme.
Nous sommes en temps de crise et le soutien public coupe les vivres.
Le public se serre la ceinture.
Pourtant...Jamais on n’a vu une relève aussi courageuse, vigoureuse envahir les lieux du privé et du public pour le rejoindre ce public.
À 2, à 4, à 10, les artistes du théâtre font vivre et vibrer une entrée, un couloir, des chaises droites et dures.
Provisoire, dans les moyens qu’on lui donne, provisoire dans sa manière de se réinventer soir après soir, aussi provisoire que la vie et l’humeur quotidiennes, le théâtre est définitif dans le besoin que nous avons de dire et de partager.
vendredi 11 décembre 2009
J'aurais aimer écrire ce texte, je vibre à ces mots.
Message de et lu par Ariane Mnouchkine à l’Unesco le jeudi 31 mars 2005 à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre.
Au secours
Théâtre, viens à mon secours !
Je dors, éveille-moi
Je suis perdu dans le noir, guide-moi, au moins vers une bougie
Je suis paresseuse, fais-moi honte
Je suis fatigué, lève-moi
Je suis indifférent, frappe-moi
Je reste indifférente, casse-moi la figure
J’ai peur, encourage-moi
Je suis ignorante, éduque-moi
Je suis monstrueuse, humanise-moi
Je suis prétentieux, fais-moi mourir de rire
Je suis cynique, démonte-moi
Je suis bête, transforme-moi
Je suis méchante, punis-moi
Je suis dominant et cruel, combats-moi
Je suis pédante, moque-toi de moi
Je suis vulgaire, élève-moi
Je suis muette, dénoue-moi
Je ne rêve plus, traite-moi de lâche ou d’imbécile
J’ai oublié, lance sur moi la Mémoire
Je me sens vieille et rassie, fais bondir l’Enfance
Je suis lourd, donne-moi la Musique
Je suis triste, va chercher la joie
Je suis sourde, en tempête fais hurler la Douleur
Je suis agité, fais monter la Sagesse
Je suis faible, allume l’Amitié
Je suis aveugle, convoque toutes les Lumières
Je suis soumise à la Laideur, fais entrer La Beauté conquérante
J’ai été recruté par la Haine, fais donner toutes les forces de l’Amour.
Ariane Mnouchkine
Au secours
Théâtre, viens à mon secours !
Je dors, éveille-moi
Je suis perdu dans le noir, guide-moi, au moins vers une bougie
Je suis paresseuse, fais-moi honte
Je suis fatigué, lève-moi
Je suis indifférent, frappe-moi
Je reste indifférente, casse-moi la figure
J’ai peur, encourage-moi
Je suis ignorante, éduque-moi
Je suis monstrueuse, humanise-moi
Je suis prétentieux, fais-moi mourir de rire
Je suis cynique, démonte-moi
Je suis bête, transforme-moi
Je suis méchante, punis-moi
Je suis dominant et cruel, combats-moi
Je suis pédante, moque-toi de moi
Je suis vulgaire, élève-moi
Je suis muette, dénoue-moi
Je ne rêve plus, traite-moi de lâche ou d’imbécile
J’ai oublié, lance sur moi la Mémoire
Je me sens vieille et rassie, fais bondir l’Enfance
Je suis lourd, donne-moi la Musique
Je suis triste, va chercher la joie
Je suis sourde, en tempête fais hurler la Douleur
Je suis agité, fais monter la Sagesse
Je suis faible, allume l’Amitié
Je suis aveugle, convoque toutes les Lumières
Je suis soumise à la Laideur, fais entrer La Beauté conquérante
J’ai été recruté par la Haine, fais donner toutes les forces de l’Amour.
Ariane Mnouchkine
dimanche 27 septembre 2009
It's always better when we're together...
"Better Together"
There's no combination of words
I could put on the back of a postcard
No song that I could sing
But I can try for your heart
Our dreams, and they are made out of real things
Like a, shoebox of photographs
With sepiatone loving
Love is the answer,
At least for most of the questions in my heart
Like why are we here? And where do we go?
And how come it's so hard?
It's not always easy and
Sometimes life can be deceiving
I'll tell you one thing it's always better when we're together
[Chorus:]
MMM it's always better when we're together
Yeah, we'll look at the stars when we're together
Well, it's always better when we're together
Yeah, it's always better when we're together
And all of these moments
Just might find their way into my dreams tonight
But I know that they'll be gone
When the morning light sings
And brings new things
For tomorrow night you see
That they'll be gone too
Too many things I have to do
But if all of these dreams might find their way
Into my day to day scene
I'd be under the impression
I was somewhere in between
With only two
Just me and you
Not so many things we got to do
Or places we got to be
We'll Sit beneath the mango tree now
It's always better when we're together
Mmmm, we're somewhere in between together
Well, it's always better when we're together
Yeah, it's always better when we're together
MMmmmm MMMmmmm Mmmmmm
I believe in memories
They look so, so pretty when I sleep
Hey now, and when I wake up,
You look so pretty sleeping next to me
But there is not enough time,
And there is no, no song I could sing
And there is no, combination of words I could say
But I will still tell you one thing
We're better together.
dimanche 9 août 2009
Découverte intéressante.
À voir en show, ouin comme ça ce n'est peut-être pas très convaincant. En life, les enfants trouvaient la madame sexy et les mamans et la mamie se bougeaient le popotin.
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