vendredi 16 novembre 2007

15 ans.




Être seule permet de se regarder. La création passe par un désir intrinsèque de se connaître d'aller à sa propre rencontre. Cat Power dans les oreilles me permet de laisser mes doigts châtouiller le clavier et de jouer de mots. Ma tête enferme une bibliothèque de mots et de maux qui crient, ils désirent jaillir dans tous les sens, désolée Jean Barbe, je ne me relie pas et je suis loin de ses écrivains pensants. Tout simplement, j'écris comme d'autres chantent sous la douche. J'ai tellement peur au fond de ne rien faire, de ne pas bouger. L'agitation me tient en vie. Lorsque je suis agitée : je meurs. i want to have control, i want a perfect body, i want a perfect soul...i wish to be special...i so want to be love...i want so much what i allready have...i want to be special...what the hell i am doing here? Ma prose et celle de la chanson.
Te regarder dans les yeux. Donc, ce n'est pas vrai après s'être regarder dans le miroir elle commença à pleurer...loin très loin de s'en foutre...elle ne pouvait plus respirer, car les autres lui ont toujours administré le bouche à bouche...sans lèvre : elle suffoque. What the hell i am doing here?
Si tu me lis, tu crois sûrement à un état second...je n'ai rarement été aussi lucide.
Où es-tu? Je te cherche? Depuis tellement d'années. Non je ne me suis jamais perdue en chemin, je n'ai pas pris de route, je dois apprendre à marcher. i am not around. Je prépare le terrain à un roman, j'ai l'impression qu'après avoir jetté sur papier une tempête d'histoire, je trouverai la personne que j'ai égarée. Ceci est une pratique folle. AHHH. OHHH.
Sans contrainte, je vole et je m'égare. Pourrai-je vraiment avoir le courage de longue haleine de coucher les personnages qui tremblent dans mon âme sur l'écran? En fait, je me sens comme si ensuite il ne restera plus rien. Mon imagination disparue dans l'univers des autres. Comprends-tu? Égocentrique, j'ai la prétention de conserver toutes ses romans à succès en moi. AHHH. O.K., c'est encore une fois la afraid qui paralyse, la maudite peur!!! Comme si le miroir allait s'approprier mon être à force de m'observer. En écrivant des banalités, je ne me menace pas. Pourquoi courir un marathon quand je peux marcher jusqu'au coin de la rue? Procrastination, fatigue, lâcheté. Veux-tu ben me dire qu'est-ce que tu fais encore là? Je me plains sans arrêt. Si je réussis, s'il m'aide à me calmer en dedans, tous ces projets, je les réaliserai avec brio. Le courage! Le courage d'être. Tellement bien, heureuse, c'est de ça dont j'avais besoin, en plus mon désir de paraître quelque part s'avère comblé dans ce cyber espace même mes délires sont entendus.
i want you to hear me, j'écris en anglais sur l'élan du moment, je tente de faire de l'effet. Pathétique. Drôle. Soyons donc léger deux minutes. Y paraît que ce sont les amateurs qui tombent dans le mélo dramatique...Allons-y gaiement. Pathos. Elle cassa le miroir , le sang coula sur ses poignets. Libérée, elle rit aux éclats pour la première fois. Le cycle de l'adolescence vient de s'éteindre. Une phrase, quelques touches et voilà tout un pan de vie qui meurt. Métaphore. J'ai toujours eu peur de l'affronter cette petite rebelle qui mène en moi. Si je continue à l'écouter c'est la femme qui va s'éteindre et cette femme elle a tant à offrir à faire grandir. Si je ne choque plus par de la prose ridicule, vais-je pouvoir me faire entendre? Bon encore elle qui pense qu'avec sa mini-jupe, ses faux-cils, sa queue de cheval, ses hits and run et ses : ''Je m'en fous!'', qui veut saboter, tu m'auras pas. Lumière. Le Business t'avais 15 ans...